Dan Robinson, PhD, CCPE
Depuis combien de temps êtes-vous membre de l’ACE?
Je crois avoir adhéré comme membre étudiant de l’ACE en 1991 (la Human Factors Association of Canada, en anglais, à cette époque) lorsque le congrès annuel avait eu lieu à Vancouver. J’y avais présenté ma première communication dans le cadre du concours étudiant et j’avais remporté le Prix Julien M Christensen pour la meilleure communication dans la catégorie études supérieures.
Comment en êtes-vous venu à vous intéresser à l’ergonomie?
J’ai entendu parler de l’ergonomie pour la première fois pendant ma maîtrise à l’école de kinésiologie de l’Université Simon Fraser. Mes travaux de recherche portaient sur les planteurs d’arbres en ColombieBritannique grâce à une subvention accordée à Thomas J. Smith et Eric Banister. Avec David Trites, un autre étudiant à la maîtrise, nous nous sommes penchés sur diverses questions liées à l’exposition aux pesticides, aux lésions musculosquelettiques, à la fatigue et à la formation et l’amélioration des compétences. C’est au cours de cette recherche que j’ai découvert le domaine l’ergonomie.
Qu’auriez-vous voulu apprendre à l’école?
J’ai fréquenté l’université pendant 17 ans et j’ai pu jumeler mes études supérieures à un emploi sur le terrain. Cette combinaison fut une excellente façon d’en apprendre sur l’ergonomie et les services d’experts-conseils. Je pense qu’il aurait été bon d’apprendre un peu plus de choses à l’université au sujet du domaine des affaires lié à l’ergonomie.
Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre métier d’ergonome? Quel est l’aspect de l’ergonomie qui vous plaît le plus?
J’adore la variété des tâches, les personnes que je rencontre et les organisations que je côtoie en cours de route, et la possibilité de faire une différence dans la vie de quelqu’un. C’est aussi l’une des rares professions permettant d’exploiter une entreprise à partir de la maison, ce que je fais depuis 2000.
Quelles sont, selon vous, les possibilités les plus prometteuses à venir pour les ergonomes?
Compte tenu des progrès technologiques – capteurs, gestion des données, téléconférence et visioconférence – je crois que les ergonomes auront un grand rôle à jouer, à la fois en ce qui a trait à l’utilisation de ces outils, mais aussi pour veiller à ce que ces outils reposent sur ce qui est pratique et utile pour assurer le suivi, l’évaluation, la conception et l’amélioration du travail et des lieux de travail.
Quels conseils donneriez-vous à un étudiant ou à un jeune professionnel débutant en ergonomie?
Joignez-vous dès le début à des associations professionnelles, comme l’ACE, qui offrent des possibilités de réseautage et de formation. Trouvez un ou plusieurs bons mentors dont la carrière est déjà bien établie et apprenez d’eux. Si vous fréquentez une université qui offre un programme d’alternance travail-études en ergonomie, inscrivez-vous à ce programme. Essayez d’acquérir une expérience très variée.